Transmettre la mémoire ouvrière … Conférence organisée par La Soulère avec le CDHMOT Jeudi 23 novembre à 18 h à Moulin Sec La Roche-sur-Yon

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C’est dégoûtant la guerre ! Lecture diaporama sur les frères Jan et Joël Martel, sculpteurs

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C’est dégoûtant la guerre !

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Saint-Hilaire-Le Vouhis jeudi 9 novembre

à 18h30 Salle communale « Espace de l’Amitié »

rue du maréchal ferrant

De nouveaux fonds rentrés dans nos archives Fonds Jean-Pierre Sautreau Fonds Simone Mit (Osmont)

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Ces deux fonds dont l’un est en cours de classement

(sur Robert Osmont, instituteur, militant socialiste, photos Ecole Normale)

et l’autre classé (presse de différents courants libertaires,

collection incomplète de MONDE dr-Henri Barbusse de 1929 à 1935…etc)

viennent enrichir le CDHMOT.

Le fonds Michel Narioo sur Esswein est toujours en cours d’indexation.

Retour sur l’expo « IMAGES » des lieux de travail vus par des peintres vendéens

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L’Association des Amis d’André-Charles Nauleau:

Bonjour à tous, le 18 septembre 2023
Un petit retour du vernissage du 1er septembre de l’exposition « Mémoire oubliée ? Images des lieux
de travail en Vendée, vus par des peintres vendéens ».

Cette exposition organisée par le Centre de Documentation sur l’Histoire du Mouvement Ouvrier et du
Travail (CDHMOT) rassemble de nombreux peintres vendéens dont André-Charles Nauleau, avec les
toiles « Le port des Sables, La Chaume » afin d’illustrer le rude métier des marins et « Les laveuses » en
illustration d’une des tâches des femmes de l’époque.
Les oeuvres de Michel Bourmaud, Albert Deman, Roger Ducrot, Jean-Claude Luez, André-Charles
Nauleau, René Rousseau-Decelle, Henry Simon et Henry-Pierre Troussicot nous montrent combien ces
lieux de travail ont évolué.
Les commentaires de Florence Regourd nous ont permis d’apprécier chacune des oeuvres et de situer
ces lieux de La Roche-Sur-Yon et de ses environs.
Le moment de convivialité du vernissage a été riche en rencontres et échanges avec les artistes eux-mêmes
Roger Ducrot et Henry-Pierre Troussicot ou leurs représentants la famille Bourmaud et nous-mêmes
pour André-Charles Nauleau.

Durant les deux journées d’ouverture des Journées du Patrimoine,

nous avons eu la visite de 46 personnes. Le catalogue est toujours

disponible au prix de 4 €.

Exposition Mémoire oubliée ? « IMAGES » des lieux de travail vus par des peintres vendéens

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Ouverture lors des Journées du Patrimoine :

samedi 16 septembre 10h-12h, 14h-17h

dimanche 17 septembre 10h-12h, 14h-17h

Pour retrouver l’exposition Mémoire oubliée ?

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Voici le lien du reportage  » CDHMOT  » de Philippe Gouraud sur Télé 3 Provinces.

http://www.tv-3p.fr/voir_video.php?id=4211

Roger Ducrot, artiste peintre

Le vernissage du er septembre

Vernissage de l’Exposition : Mémoire oubliée ?

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Michel BOURMAUD, Albert DEMAN, Roger DUCROT, Jean-Claude LUEZ

André-Charles NAULEAU, René ROUSSEAU-DECELLE, Henry SIMON

Henry-Pierre TROUSSICOT

Près de 80 personnes sont venues assister au vernissage de l’exposition

à la Maison de Quartier du Pont Morineau ce vendredi 1er septembre.

Nous avons eu le plaisir d’accueillir Roger Ducrot et H-P Troussicot,

prêts à commenter les oeuvres exposées.

Vous pouvez visiter jusqu’au 18 septembre.

Merci à l’équipe de la Maison de Quartier !

Une vue partielle du public
Roger Ducrot découvre l’exposition
Henry-Pierre Troussicot présente huit oeuvres à l’exposition
Batteries chez les Jaulin, une huile sur toile de Roger Ducrot 1973-2000

Exposition: Mémoire oubliée ? « IMAGES » des lieux de travail vus par des peintres vendéens

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Une vingtaine d’oeuvres de huit peintres vendéens est exposée à la Maison de Quartier

du Pont Morineau, du 1er septembre au 18 septembre, dans le cadre des Journées du Patrimoine.

Au plaisir de vous y rencontrer. Vernissage le vendredi 1er à 18h.

Hommage à Jean Zay

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Luçon (Collège Emile-Beaussire) le 20 juin 2023

Intervention de Florence Regourd pour le CDHMOT

Quand le ministre de l’Education nationale et des Beaux-Arts, Jean Zay, vient à Luçon fin septembre 1937, l’objet de la visite se décline en trois temps : « la pose d’une  pierre commémorative de la construction de l’école primaire supérieure de jeunes filles » (devenu le collège Emile-Beaussire) présentée comme « une grande fête laïque » par la presse républicaine, l’occasion de présider le congrès du parti radical-socialiste lors d’un banquet, sans oublier le discours ministériel sur l’Éducation au jardin Dumaine devant un public de 3000 personnes.

Si Jean Zay se garde d’un discours trop « politique », le contexte des élections cantonales annoncées ne le permet guère, il brosse d’’un « large coup d’œil la situation scolaire et universitaire » (prolongation de la scolarité jusqu’à 14 ans, création de 6000 postes nouveaux, dédoublement des classes trop nombreuses dans l’enseignement du second degré, triplement des bourses dans l’enseignement supérieur, organisation permanente de la recherche scientifique, effort en faveur de l’éducation physique…). Il réaffirme que « la politique … n’a pas de place à l’école ». Il s’interroge sur les buts qui président aux réformes : « réaliser l’École unique en établissant l’égalité de tous les enfants devant l’instruction ». « Il faut que l’enfant de la pauvre chaumière ait les mêmes possibilités de s’instruire que le fils du châtelain voisin ». Il annonce également la création d’une « École gouvernementale d’administration » et rappelle la devise : « École d’abord ».

Lors du banquet, Louis Métay au nom de la Section départementale du Syndicat des Instituteurs (SNI), s’adresse au ministre, traduisant les aspirations, les attentes et les déceptions partielles que les enseignants éprouvent face à la politique scolaire du Front populaire incarnée par Jean Zay.

Laissons-lui la parole : 

(Jean-Pierre Majzer lit des extraits de cette allocution)

« La Vendée, Monsieur le Ministre, est pour les instituteurs un véritable terrain de bataille, bataille où malheureusement, ils n’ont pas le dessus. Et pourtant, ils luttent de toutes leurs forces. […] Dans ce département réactionnaire où M. le député Daroux est notre seul soutien, l’instituteur, sa tâche journalière achevée, doit se tenir prêt à faire face à toutes les attaques. Le cléricalisme met tout en œuvre pour nous combattre, les bulletins paroissiaux débordent d’injures contre l’école et contre ses maîtres, la pression sur les parents s’effectue par l’intermédiaire du châtelain- possesseur de la terre- et du prêtre – distributeur des sacrements. […] Les fermiers employés, ouvriers qui envoient leurs enfants à l’école laïque perdent leur emploi. […] Tout entre en œuvre pour forcer les parents à envoyer leurs enfants à l’école de Dieu : bons de pain, assistance médicale gratuite, assistance aux femmes en couches…tout pour les familles obéissantes, rien pour les autres. Il faut aussi noter les subventions déguisées des communes aux écoles libres : charbon, livres de prix, fournitures aux indigents, vêtements. L’intérêt et la peur sont les sergents recruteurs de l’école dite libre.

Comment s’étonner alors du résultat obtenu en Vendée ?

Voici des chiffres :

L’Enseignement public comptait en 1927, 624 écoles ; en 1937, il n’en compte plus que 482. Par contre, en 1905, l’Enseignement privé comptait 239 écoles, il en compte maintenant 372, auxquelles il faut ajouter 19 écoles secondaires spéciales qui sont en réalité des écoles primaires élémentaires dirigées pour la plupart par des curés ou des missionnaires. L’enseignement privé dispose donc de 391 écoles groupant 33 372 élèves contre 482 écoles laïques ne groupant que 25 181 élèves. […] Depuis 1919, 23% d’augmentation. Depuis 1927 : plus de 60%. Quant au nombre des maîtres privés, il est passé de 874 en 1924 à 1 083 en 1936 … il est vrai que certains ont dépassé 70 ans et exercent encore. Il existe 200 élèves se préparant à l’enseignement privé et nos effectifs à l’École normale étaient ces dernières années de 9 par promotion, 14 cette année.

25 communes en Vendée ne possèdent plus d’école publique. Les écoles privées y réunissent 4 309 élèves. 24 communes n’ont qu’une seule école groupant de 1 à 8 élèves avec un effectif total de 108 élèves. Dans ces mêmes communes, les écoles libres groupent 3 641 élèves […] J’ai tenu, Monsieur le Ministre, à vous lire ce bilan catastrophique pour que vous puissiez mieux vous rendre compte de la nécessité d’une action de défense laïque ferme et urgente.

Il est pour le moins décourageant de constater qu’au lieu de l’action énergique que nous attendions, nous ne pouvons enregistrer que quelques timides ébauches de réalisation de la part du gouvernement.

Faudra-t-il donc que chaque instituteur se transforme en pèlerin de la laïcité pour que notre école soit défendue ?

Enfin, pour clore ce portrait, citons l’un des biographes de Jean Zay, Antoine Prost, qui le résume dans sa préface à Souvenirs et Solitudes :

Il n’avait été compromis dans aucun scandale et ne devait son succès à aucun marchandage politicien ; on ne pouvait le traiter ni par la condescendance comme les médiocres ou les indécis, ni par le mépris comme les lâches ou les affairistes. On lui voua donc une haine froide. »

NB : On trouvera le détail de la venue de Jean Zay en Vendée, en 1937 et 1939 dans la brochure du CDHMOT : Mémoire ouvrière Mémoire oubliée ? n°9 publiée en 2020 (96 pages illustrées)

« 16 juillet 1939. Jean Zay inaugure la colonie de vacances de l’Œuvre Universitaire du Loiret aux Sables d’Olonne ».

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